Depuis le 1er janvier 2020, une évolution majeure a marqué le paysage de la protection sociale des chefs d'entreprise non-salariés : leur affiliation au régime général de la Sécurité sociale. Cette intégration, faisant suite à la disparition du RSI, vise à simplifier les démarches administratives tout en harmonisant les niveaux de protection sociale. Une avancée notable pour tous les entrepreneurs.

Indemnités journalières : Une question de statut

Les conditions d'indemnisation en cas d'arrêt maladie diffèrent significativement entre les dirigeants assimilés salariés et non-salariés. Pour les premiers, un délai de carence de 3 jours est appliqué avant le versement des indemnités journalières, tandis que les seconds voient leurs indemnités calculées sur la base du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS), avec un maximum de 63,52 € bruts par jour en 2024. De plus, les dirigeants assimilés salariés peuvent bénéficier d'une indemnité complémentaire à la charge de l'entreprise, augmentant ainsi leur indemnisation totale.

L'importance de l'assurance prévoyance

Au-delà des indemnités journalières, l'article met en lumière l'importance cruciale de souscrire une assurance prévoyance. Ce type d'assurance permet de compléter la couverture sociale et de maintenir son niveau de vie en cas d'arrêt maladie ou de travail. Une suggestion pratique et souvent sous-estimée, mais essentielle pour garantir une tranquillité d'esprit face aux aléas de la vie professionnelle.
En résumé, l'évolution vers une intégration au régime général de la Sécurité sociale simplifie et harmonise la protection des chefs d'entreprise. Les différences d'indemnisation selon le statut et l'importance de l'assurance prévoyance soulignent la nécessité pour chaque entrepreneur de bien comprendre ses droits et de se prémunir efficacement contre les risques.